Comprendre le cycle pileux

Phase anagène : la croissance active
La phase anagène est la période de croissance active du poil. Elle peut durer plusieurs mois selon la zone du corps. Pendant cette phase, le poil est solidement attaché au follicule, ce qui en fait la phase idéale pour les traitements d’épilation laser. Environ 80 % des poils sont en phase anagène à un moment donné.

Phase catagène : la transition
La phase catagène est une courte phase de transition, qui dure généralement deux à trois semaines. Pendant cette période, le poil cesse de pousser et commence à se détacher du follicule. Les traitements d’épilation sont moins efficaces pendant cette phase, car le lien entre le poil et sa racine est affaibli.

Phase télogène : le repos
La phase télogène est la phase de repos du cycle pileux. Elle peut durer plusieurs mois, au cours desquels le poil reste inactif avant de tomber naturellement. Cette phase est également peu réceptive aux traitements d’épilation, car le follicule est inactif et ne produit pas de nouveaux poils.

Le cycle pileux a une influence directe sur l’efficacité des traitements d’épilation, notamment au laser. Le laser cible la mélanine présente dans le poil, ce qui lui permet de détruire le follicule pileux à sa racine. Cependant, cette destruction est optimale uniquement lorsque le poil est en phase anagène, car c’est à ce moment que le poil est encore relié au follicule actif.
Comme tous les poils ne sont pas simultanément dans la même phase de leur cycle, plusieurs séances sont nécessaires pour traiter efficacement une zone. En général, il faut compter entre 6 et 8 séances d’épilation laser, espacées de 4 à 6 semaines, pour obtenir des résultats significatifs.

Ces facteurs rendent chaque traitement d’épilation unique, car le cycle pileux n’est pas uniforme d’une personne à l’autre.

Comprendre le cycle pileux est crucial pour planifier et optimiser un traitement d’épilation laser. Cela permet au praticien de définir le nombre de séances nécessaires, leur fréquence et les zones prioritaires à traiter. Le succès de l’épilation laser repose sur la destruction progressive des follicules actifs, ce qui nécessite une approche adaptée au cycle pileux de chaque patient. De plus, cette compréhension aide à ajuster les attentes des patients en termes de résultats. Par exemple, certaines zones du corps, comme le visage, peuvent nécessiter plus de séances en raison de cycles pileux plus courts.

L’efficacité de l’épilation laser dépend fortement du cycle pileux. Pendant une séance, le laser cible uniquement les poils en phase anagène. Ainsi, si une proportion importante de poils est en phase catagène ou télogène, ces derniers ne seront pas affectés. C’est pourquoi il est important d’espacer les séances de manière stratégique, pour maximiser le nombre de poils traités à chaque session.
De plus, certains poils, notamment ceux des zones hormonales comme le visage, peuvent avoir des cycles pileux plus complexes, rendant leur traitement plus délicat. Le suivi du cycle pileux permet également d’éviter des erreurs, comme un traitement prématuré ou des séances trop rapprochées, qui pourraient réduire l’efficacité globale.